La Course et le Groupe Dassault

Les objectifs    

Les objectifs de la Course du Coeur, de l'association organisatrice Transforme, sont multiples:
  • Promouvoir le don d'organes:
    • En informant sur le don et la greffe (les spectateurs, dans les écoles, les mairies, dans les médias)
    • En montrant que ça marche (une équipe de greffés en porte le témoignage)
  • Réhabiliter par le sport:
    • En utilisant les bienfaits du sport (dans le cadre du suivi médical des greffés)
    • En permettant de retrouver une vie "normale" après la greffe (pour d'anciens sportifs)
    • En intégrant des équipes comme celle de l'administration pénitentiaire (hommes et femmes en fin de peine et leurs gardiens)

La course, un moyen de communication    

 La course du Coeur est avant tout un moyen de communication qui vise à sensibiliser le public à l'utilité du don d'organes. Cet évènement sportif à but humanitaire cherche à faire progresser cette cause dans les mentalités au travers du spectacle de ces hommes et ces femmes qui se relaient de Paris aux Alpes.
La course du Coeur est une formidable aventure humaine, forte en émotions, difficiles à retranscrire. Quelques coureurs on tenté de partager ces moments sous forme de témoignages. Mais, en quelques lignes, la Course du Coeur c'est:
  • 750 km de course à pied en relais non stop 
  • 4 jours et 4 nuits entre Paris et les Alpes (Les Arcs, Courchevelle ou La Plagne) 
  • Des étapes de 10 à 60 km et des étapes particulières : roller, bike and run, relais volants,... 
  • Plus de 200 communes traversées 
  • Entre 12 et 16 équipes de 14 coureurs de grandes entreprises comme: HP, Natexis, RTE, GDF-Suez, Roche, Crédit Agricole, Renault, Oracle,...
  • 1 équipe de coureurs transplantées (cœur, foie, rein, moelle osseuse, …). A travers leur performance, tous ces coureurs affichent leur reconnaissance aux familles qui ont accepté le don d'organes et font la démonstration que la greffe, ca marche ! Cette équipe bénéficie d'un programme allégé elle ne fait pas les courses de nuit. Mais il faut saluer le courage de ces sportifs qui pour la plupart, malgré les traitements anti-rejet, réalisent de véritables exploits pendant cette épreuve.
  • Une équipe médicale spécialisée de 8 médecins dotée du matériel médical approprié, et 25 kinésithérapeutes (bénévoles)
  • Un escadron moto de 15 Gardes Républicais et 30 commissaires pour la sécurité de l’épreuve
  • Environ 120 bénévoles au service des coureurs
  • Des animateurs et des musiciens pour supporter les coureurs
  • Plus de 1000 nuitées en hôtel
  • Plus de 3000 repas servis en auberge, restaurants ou paniers-repas, de jour comme de nuit aux arrivées d’étapes
  • 1 600 doses de café, 1 200 doses de thé, 1 500 litres d’eau, 1 500 barres de céréales, 100 litres de jus d‘orange, 120 kilos de fruits frais, 30 kilos de fruits secs, 40 kilos de fromage, 1200 sandwiches au prologue
  • Une équipe de communication qui assure la promotion et la sensibilisation au don d’organes tout au long du parcours
  • 203 apparitions sur 118 médias
  • 169 passage du clip sur 6 chaînes télévisuelles
  • 250 affiches dans le métro parisien et le réseau français de la SNCF
  • 2 clowns, 1 troupe de théâtre pour sensibiliser dans les alentours
  • Des opérations spécifiques de sensibilisation au don d’organes comme « 10 000 cœurs pour l’hôpital »
  •  ...



En 1987, le Ringard Club de France, et le Professeur Christian Cabrol, premier chirurgien ayant réalisé une greffe de cœur en France et parrain de la Course, mettaient l’exploit sportif au service du Don d’organes en créant La Course du Cœur. Depuis 1998, Trans-Forme, Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et Dialysés, a pris le relais dans l’organisation de cette formidable aventure.
Depuis, nous en sommes à la 27ième édition, avec une motivation et un intérêt toujours renouvelés... La Course est parrainée par des personnalités éminentes :
  • Professeur Christian Cabrol, pionnier européen des greffes cardiaques,
  • Madame Prada Bordenave, Directrice Générale de l’Agence de la biomédecine,
  • Eva Hamzaoui, équipe de France de Beach Volley,
  • Jean-Luc Crétier, champion olympique de descente,
  • Joseph Mahmoud,  champion olympique 3000m steeple,
  • Maud Fontenoy, navigatrice,
  • Jean-Marie Bigard, humoriste,
  • ...
et soutenues par divers partenaires:
  • Ministère des Sports,
  • Etablissement Français des Greffes,
  • Ministère de l'Education Nationale
  • Ville de Paris,
  • Station des Arcs 1800,
  • Gendarmerie Nationale,
  • ...

Et le Groupe Dassault?    

" S’engager dans le mécénat et aider la recherche n’est pas un devoir, c’est un choix : celui de la raison, certes, mais surtout celui du cœur. "
Serge Dassault

En 2013, le Groupe Dassault aligne pour la 13ème fois une équipe sur la Course du Coeur. L'implication du Groupe dans la cause du don d'organes est forte. L'objectif est d'en faire parler le plus possible. En 13 participations, ce ne sont pas moins de 104 salariés qui ont représenté la société (soit en moyenne 2 années par coureur), 5 capitaines qui ont animé le projet et l'équipe. Les établissement se sont également impliqués dans divers évènements: courses sur sites, conférences, articles, dessins de coeurs,...
Le logo du Groupe exceptionnellement adapté pour l'évènement
L'équipe se veut représentative de la diversité du Groupe. Des salariés de nombreuses filiales se sont relayés: Dassault Aviation, Dassault Système, Arcturial, Chateau Dassault, DFS, DFJ, Sogitec, Le Figaro.
Quelques années exceptionnelles:
  • 2001: première participation
  • 2003: 2 équipes (Groupe Dassault et Dassault Aviation) se sont alignées
  • 2008: la parité!
  • 2009: la parité encore!

Et moi?    

Certes il y a l'équipe, mais d'autres ne peuvent pas courir, n'ont pas le temps, n'ont pas pu être retenus cette année,...  Nombreux sont ceux qui participent à leur manière, en organisant des évènements sur les sites (Ronde des Cœurs, conférences,...), en soutenant les coureurs lors de leurs entrainements, en participant au prologue, en envoyant un simple message de soutien ("10000 Cœurs pour l'hôpital",...), tout au long du parcours,... Toutes ces actions ont leur importance. Mais surtout, s'il n'y aurait qu'une chose à mentionner, ce serait sans nul doute : 
Que l'on dise OUI ou NON au don d'organes, l'important est de se positionner et de le faire savoir.

Parler du don d'organes autour de soi, en discuter en famille, au bureau, est indispensable.

  • Pour ou contre, il faut prendre position.
  • C'est pourquoi nous nous mobilisons : pour informer, susciter le dialogue, sensibiliser chacun, individuellement, à la cause du don d'organes

Pourquoi se mobiliser pour le don d'organes?

Aujourd'hui, plus de 500 000 personnes dans le monde ont bénéficié d'une transplantation d'un ou de plusieurs organes. Sans parler de l'usage de plus en plus fréquent de tissus cellulaires venant de la peau, des os, de l'œil, des vaisseaux et de la moelle.
Aujourd'hui, 130 personnes sont greffées chaque jour chaque jour dans le monde mais 100 000 restent en attente dont 95% en Europe et aux Etats-Unis. La France pratique environ 3000 greffes d'organes vitaux par an et près de 25 000 greffes de moelle osseuse, de tissus ou de cellules.

Les familles restent réticentes à autoriser le prélèvement d'organes

D'autres pays sont désormais autosuffisants, suite à un travail considérable de sensibilisation. L'Espagne en fait partie.
En France, sur les 2000 cas de décès par mort encéphalique recensés, la moitié d'entre eux a donné lieu à un prélèvement. Une grande partie des "non-prélèvements" étant due à l'opposition des familles (32%).
Cet état de fait s'explique essentiellement par le manque d'information du public sur la question du don d'organes. Les français connaissent encore mal la législation et les modalités précises du don qui reste ainsi, souvent repoussé par l'inconscient collectif. Cette question reste aussi souvent taboue puisque intrinsèquement liée à la mort.
Alors que d'une manière générale, les enquêtes montrent que 89% des Français se déclarent favorables au don d'organes, 54% se disent en faveur d'un prélèvement sur soi, 42% sont en faveur d'un prélèvement sur un proche.
Dans un contexte évidemment difficile pour les familles, prendre la décision en quelques heures d'autoriser le prélèvement, s'avère plus complexe. Porter une carte sur soi simplifie parfois la situation.

Fin du blog...

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